Conjoncture « Des doutes sur l’évolution des surfaces de pommes de terre »
Alain Dequeker, secrétaire général de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre, explique pourquoi les surfaces n'augmente pas forcément malgré une hausse substantielle des prix des contrats en pommes de terre.
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« Nous constatons une hausse très substantielle des prix des contrats en pommes de terre. Elle couvre non seulement l’augmentation des coûts de production, mais elle avait aussi pour vocation de stimuler la production en rendant la culture plus attractive. Cela répond à des besoins industriels en hausse. On pourrait penser que cette situation entraînera une forte augmentation des surfaces chez les principaux producteurs européens. Mais nous avons actuellement des doutes sur cette question, car le contexte a évolué.
Il y a d’abord de plus en plus de contraintes réglementaires qui voient le jour aux Pays-Bas, en Belgique, ou encore en France. Ensuite, la concurrence entre les cultures était très forte en automne dernier, ce qui a probablement diminué les surfaces disponibles pour les cultures de printemps. Par ailleurs, la culture est exigeante en main-d’œuvre et en réactivité, alors que nous constatons un changement de la relation au travail. Enfin, l’hiver a été peu pluvieux et les nappes ont été mal reconstituées. On pense qu’il pourrait y avoir une légère augmentation des emblavements au total, mais bien inférieure à ce qu’il aurait pu y avoir dans d’autres circonstances. »
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